Seigneur, notre frère le psalmiste dit (Psaume 36(35),3-5) :
L’infidèle se voit d’un œil trop flatteur
pour trouver sa faute et la détester.
Il n’a que méfait et tromperie à la bouche,
il a perdu le sens du bien.
Sur sa couche, il prémédite un méfait ;
il s’obstine dans une voie qui n’est pas bonne,
il ne rejette pas le mal.
Seigneur, infidèles, nous espérons que nous ne le sommes pas.
Cependant, pouvons-nous en être sûrs ?
Reconnaissons-nous toujours notre faute et la détestons-nous ?
Sommes-nous toujours à l’abri de tromperie ?
Est-ce que notre voie est toujours bonne ?
Le mal, le rejetons-nous toujours ?
Et notre regard sur nous-mêmes, n’est-il pas trop flatteur ?
Ne pensons-nous pas que notre voie,
notre manière de vivre l’Évangile, notre confession,
est la meilleure ?
Ainsi, nous qui nous appelons chrétiens protestants évangéliques réformés
et qui voulons l’être, francs, en prise directes avec toi, humbles et simples,
reconnaissons que notre réserve est parfois orgueil,
que notre fidélité, à l’égard de ta volonté et ta loi, est parfois bien relative,
et que nous risquons de confondre amour et justice.
Pardonne-nous, Seigneur.
…. … … (les autres communautés prennent la parole)
Parole de grâce Psaume 36(35),6-11